dimanche 15 novembre 2009

Je blogue, tu blogues, nous bloguons...

Oy oy oy oy oy!
(comme diraient les lumineux célibataires d'OD)

Petite suggestion en passant: allez lire le blogue de 2 blondes en Amérique profonde, au http://amere-america.blogspot.com/

Mon coup de coeur? Gary et son chien Mop, canines menaçantes et grognements de caniche audibles même sur photo. Bravo à Sandra Robidoux pour ses succulents clichés et sa plume grandiose.

Vous allez adorer, en ce mois de novembre morne et sans espoir. Armés d'un whopper et d'un dix litres de crème soda, installez-vous confortablement dans votre gros Lazy-Boy, ouvrez la télé, mettez-la sur mute (pour l'ambiance) et suivez les péripéties des deux blondes. C'est aux states que ça se passe pour le prochain mois...


vendredi 23 octobre 2009

Pardon, on n'est pas des cochons

ok. ok. ok...

c'est stressant de s'imaginer neurologiquement kaput
c'est poche de penser que les géants pharmaceutiques s'en mettent plein les poches
c'est nul de passer 4 heures en ligne pour se faire trouer l'avant-bras
alors que c'est si plaisant d'envoyer des courriels terrifiants, dogmatiques et dépourvus de tout sens critique à propos du droit à la non-vaccination...

Là-là, la mégère en moi en a plein son petit bandeau de ménagère

je vais me faire vacciner pour éviter que les enfants et les vieux autour de moi crèvent parce que "j'avais peur des complications"
je vais me faire vacciner pour éviter de passer 10 jours à hurler de mes poumons détruits que j'ai donc ben une grippe d'homme
je vais me faire vacciner pour m'assurer de ne pas me retrouver dans la gang de sans-génie qui se fient sur tout le monde pour leur permettre de rester en santé
je vais me faire vacciner parce que je m'en fous de pogner le Guillain-Barré (ça sonne si bien!)
et que ça ne me tente pas du tout que mes proprios me retrouvent pourrie au début du printemps
et aussi parce que je trouve ça bien plus loser de porter un masque dans le métro (si c'est pas un masque de Spiderman)

En fait, je suis très excitée à l'idée de discuter avec une femme de 94 ans qui a, elle aussi, survécu à une pandémie; il me semble qu'on pourrait papoter durant des heures.

Et ça, ça me fait une bien plus belle jambe (c'est Nana qui le dit)





vendredi 16 octobre 2009

On y arrive


En cette période automnale, les Ménanagères sont plus actives que jamais à récurer leur vieilles casseroles, laver leur linge sale (en famille), mijoter de savoureux potages à la courge musquée et vous époustoufler de leur humour douteux.
En plus, le début officiel de la saison de hockey nous promet des émotions fortes et beaucoup d'inspiration pour de nouvelles entrées sur ce blog.
Dès que je saurai le numéro d'au moins 3 des nouveaux joueurs des Canadiens (et, accessoirement, être capable de dire le nom de Cammalleri sans faire de faute - Cavalleri ? Camarelli ? Caliméro ? Caballero - de Chile), je vous reviens avec un cours 101 de psychologie (des personnages) du CH.

Ça sent la coupe.

Lady of Shâlotttte


Une rétrospective de Waterhouse est présentée en ce moment au Musée des Beaux-Arts de Montréal.
Inutile de vous dire qu'on est mortes de rire.

jeudi 15 octobre 2009

La ballade des gens heureux


Parlant de confettis pis de beau monde sur leur trente-kek (difficile de dire un ou six, ça en dit trop long sur notre âge...) dans le métro, j'ai récemment été emportée par une fantaisie, telle une Francine Ruel en plein festival d'Eastman, lors d'un trajet sur la ligne bleue.

Pourquoi, lorsque la voix de robot nous informe que le service est rétabli sur la ligne orange entre Lionel-Groulx et Côte-Vertu en pleine heure de pointe, des effets sonores de serpentins qui tombent, des bruits de crécelles et d'applaudissements nourris ne retentissent pas à nos oreilles via le tonitruant système audio du métro de Montréal ?

Prenez le temps d'imaginer la scène.

Je vous le dis, on se mettrait tous à céder notre place à quelqu'un qui n'a même pas le cheveu un tant soit peu poivre et sel, on ferait des high-five à des inconnus en époussetant nos épaules jonchées de confettis, on licherait la pôle pleine de H1N1.

On serait yink plus heureux.

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Parlant d'être heureux, petit 'hint' pour les quétaines: la truculente station radio 103.9 nous offre une ribambelle de vieux hits à longueur de journée. Radio-Laurentides et ses pubs régionales vous réchaufferont le coeur, à grand coup de "Vous m'avez monté un beau grand bateau", de "Femme, je suis femme, dans tes bras" et de "Billy, j'te veux dans ma vie". De quoi passer un automne crissement pas à mode, mais tellement réconfortant...





mercredi 14 octobre 2009

L'école du show business

Dans le métro, une de mes pubs préférées est décidément celle de l'École du Show Business (porte-parole: Martin Deschamps, juste pour ça j'ai envie de m'inscrire).
J'ai remarqué aujourd'hui que leur slogan était: "Découvrez le show business qui est en vous".
Entre les stations Acadie et Fabre, je me suis mise à fantasmer à une pluie de confettis, des trompettes célestes ou la Place des Arts crowdée de beau monde trendy.
Et, bien sûr, mes remerciements au prochain Gala (je préférerais L'Adisq ou les Gémeaux mais je me rendrais même jusqu'au Gala des Oliviers, c'est pour vous dire).

Mais qu'est-ce qui me dit que mon seul show business intérieur, ce n'est pas Josélito ou La Toupin ?
Ça m'a un peu refroidie.

Maudite publicité.

lundi 12 octobre 2009

Nez rouge

Non, je ne veux pas parler du nez de clown et de la mission poétique de Guy Laliberté (ou d'écrire une petite fable avec les personnages Goutte d'eau, Terre et Soleil). Ni, par extension, de Claude Péloquin (quoique la tentation soit grande, à l'instar du succulent blog "Ma tuque est une perruque", de revenir sur ce charmant personnage...).

Je ne veux pas non plus parler du tout aussi succulent film à succès Nez rouge (Patrick Huard, Noël, une comédie romantique, quoi de plus logique comme association ?).

Non, je veux parler, au sens le plus littéral du terme, de NEZ ROUGE.

Mon nez est rouge. Tout le temps.
L'été, à cause des coups de soleil. L'hiver, en raison du froid. Le printemps et l'automne, à cause des allergies.

Liftings, dermato, petits pots de crème, saine alimentation ou séances chez le psy n'y changeront rien (quoique Nautilus Plus, d'après ce que j'ai vu de leurs nouvelles pubs, aurait sûrement quelque chose pour moi: une équipe de deux personne -nutritionniste et entraîneur - qui changera à jamais ma vie...) Je pourrais même en faire un slam et dire que je m'aime - ça, c'est une autre histoire.

Le fait est que je dois me résigner à avoir l'air d'une semi-alcoolique (ou de Louise Marleau à la succursale SAQ de Duluth).
Et comme Tendre Époux et moi sommes si cheap que nous avons décidé de ne partir le chauffage que le 1er novembre, je me promène en cache-nez (à ne pas confondre avec cache-sexe) dans le Lôôôôôôôôôft.

La vie est dure (ou, comme dirait l'autre: pas de pitié pour les croissants).

dimanche 11 octobre 2009

Guide de survie


En ce temps de sur-spécialisation et de compétitivité (ou simplement en raison d’un syndrome d’indécision chronique), nombreux sont ceux qui accumulent les diplômes. S’il peut être déprimant d’avoir près de 30 ans et d’être encore à l’école, imaginez le choc de recommencer un Bacc avec de charmants rejetons des années ’90.

C’est comme être docteur Doogie … mais à l’envers.

Guide de survie à l’usage des étudiants universitaires de 1er cycle nés avant 1983.



L’Histoire

À la question « Où étiez-vous lors des attentats de 2001 ? », évitez de répondre « En voyage avec des amis, au Maroc », « Dans un cours à l’Uqam » ou même « Je ne m’en rappelle plus mais j’étais lendemain de brosse ». Cela pourrait mal passer (surtout la dernière) – ils étaient en 6è année, à l’époque.


Les lunchs

La prochaine fois que vous n’aurez pas de lunch – c’est-à-dire : presque tout le temps –, au lieu de dire que vous n’avez pas eu le temps de faire votre épicerie ou que votre coloc a fini votre lasagne, accusez votre mère : « Elle n’a pas eu le temps de faire mon lunch, elle travaille tard ces temps-ci ».

On vous offrira sûrement une moitié de sandwich ou des crudités dans un tupperware.


La vie, l’amour

Ne faites pas de sarcasme lorsque vous entendrez le bel enthousiasme de vos collègues qui, au début de leur première année d’université, savent exactement ce qu’ils veulent faire dans la vie, et où ils seront dans 10 ans. Ne tentez pas de les convaincre qu’ils changeront d’idée 22 fois, que le milieu du travail les décevra ou qu’une folle histoire (brève) d’amour les poussera à changer de ville. Vous passerez pour quelqu’un de vraiment négatif.

Dans un même ordre d’idée, ne commentez pas la relation amoureuse de Marie, tellement amoureuse de son chuuuuuuuum rencontré l’été dernier dans le resto ou le camp de jour où ils travaillaient ensemble (et qui parle déjà de leurs futurs enfants) :

1- Les serveurs sont souvent des crosseurs

2- Une relation de 2 mois, c’est garant de rien. Elle l’apprendra bien assez vite.



Lieu de résidence

Faites bien attention aux gens que vous choisirez pour vos travaux d’équipe. Vous pourriez vous retrouver dans un sous-sol de Blainville, Pierrefonds ou St-Bruno-de-Montarville.

Lorsqu’on vous demandera si vous habitez en appartement, ne précisez pas que cela fait 8 ans. Ils penseront que vous êtes en fugue depuis secondaire 1.


La TV

Si quelqu’un se met à vanter les mérites comiques de Marc Labrèche, taisez-vous ou parlez de 3600 secondes d’extase ; une référence à Prof Bof les laissera indifférents (ils n’ont jamais écouté Le Club des 100 Watts).


La cruise

Lors d’un party de début de session, ne vous offusquez pas si un gars que vous trouvez de votre goût vous dit : « Toi, t’as écouté Watatatow, c’est ça ? Moi, je suis plus de la génération Ramdam. » Il voulait peut-être souligner votre âge, et par le fait même votre expérience, respectable.

À ce sujet, chanter « Quand on se donne … à une femme d’expérience » est peine perdue (il n’a jamais connu Francis Martin sous son vrai nom).


Sur ce, bon Bacc …


-Mégère-


PS : Merci à Amélie Cauchon et à Nana pour leurs faits vécus!